Transférer des vidéos et des bobines de films

Nous avons tous connu les cassettes vidéo... Et nous en avons souvent encore à la maison. Mais avons-nous encore de quoi les regarder ? Sont-elles en état d'être lues ? Avec le temps, les cassettes vidéos s'altèrent. Hélas, elles n'ont pas toutes le même destin. Parfois, conservées dans d'excellents conditions, une cassette filmée au début des années 80 ressort avec une image très bonne, sans autre altération que celle qu'elle avait déjà, à l'époque, du fait de la qualité médiocre des caméras. Mais il arrive qu' une casse filmée il y a quelques années, mais conservée hors de sa boite, au fond d'un carton dans un garage, est entièrement oxydée, les mécanismes bloqués, et parfois, des animaux comme des fourmis ou des acariens y ont élu domicile... Sont-elles complètement perdues ? Honnêtement, cela arrive... Mais c'est très rare !!! Une cassette très oxydée, froissée, qui casse à chaque tour de bobine, est QUAND MÊME RECUPERABLE !!! Bien sûr, s'il faut la démonter, la dérouler avec précaution centimètre par centimètre, comme une bandelette de momie égyptienne, puis la passer dans un magnétoscope, en s'arrêtant toutes les trente secondes pour nettoyer les têtes de lecture et conserver une image... Les travaux seront longs, et chers ! Tout dépend de l'importance de ce qu'on sait se trouver sur la bande. Pour résumer : Les cassettes VHS ou VHSc, les « grosses cassettes » en format VHS ou SuperVHS, Pal, Secam ou NTSC... Sont les plus anciennes, mais aussi les plus solides... Les cassettes miniDV, petites cassettes digitales les plus récentes, sont aussi fiables, tout dépend de de la façon dont elles ont été stockées. Il faut vraiment les avoir négligées pour qu'elles posent problème au bout de dix ans ! (Mais ça arrive...) Les problèmes arrivent généralement avec les cassettes 8mm: ces cassettes de taille « moyenne », comparable à la taille d'une cassette audio : Vidéo8, Hi8, Digital8... Hélas, elles sont particulièrement fragiles, et ont souvent mal résisté aux années. Phiservice a calculé que, sur la masse de cassettes de ce format traité ces quatre dernières années, 70% présentaient des forts risque de rupture. Cela pour deux raisons : - les bandes ont une tendance, si elles n'ont pas été complètement déroulées depuis leur fabrication, à se coller sur elles-même. Elles se comportent alors comme un rouleau d'adhésif, et rompent en diagonale...

-l'oxydation : la moindre trace de « moisissure » représente un fort risque de point de rupture de la bande, très fine et très fragile. La solution est la même pour toutes : trempage dans une solution d'alcools qui vont légèrement faire gonfler le support plastique de la bande, qui va se décoller de lui-même. Il y a un risque à cette méthode : quand la bande est très fragilisée, la partie enregistrée se décolle de son support, et se retrouve collée sur le mauvais coté du tour de bobine précédent. Cela représente moins d'1% des bandes, mais c'est à ce moment seulement,qu'on peut parler de cassette impossible à transférer... Surtout que dans la plupart des cas, cet incident provient de bandes vierges jamais déroulées : les « fin de bandes » qu'on n'a jamais utilisées... Phiservice a construit une petite machine simple, qui permet de dérouler les bandes, hors de la cassette, avec une vitesse variable, voire, en cas de besoin, à la main à l'aide d'une manivelle démultipliée. Cela permet de sauver les cassettes les plus récalcitrantes, mais cela prend beaucoup de temps. Il reste quelques modèles de cassettes que Phiservice ne traite pas : le Betacam, le V2000 et leurs dérivés (DVCAM, etc...) Cela pour une raison simple : l'investissement dans des lecteurs pour ce genre de cassettes qui ne se présentent que très rarement, impliquerait un coût de transfert prohibitif.

Toutes les cassettes vidéos sont donc lues par des magnétoscopes adaptés, et transférées aux ordinateurs via des cartes d'acquisition numériques.

Phiservice possède plusieurs types de lecteur, du plus simple au plus évolué, qui , selon l'état et la qualité de la bande, seront adaptés à la lecture. Il est parfois plus simple et efficace d'utiliser un lecteur ancien et robuste, pour entraîner de vieilles cassettes aux bandes altérées, que d'utiliser une machine récente de qualité professionnelle, qui va considérer le signal altéré comme une protection contre la copie et refuser de lire... Le transfert de films 8mm/super8 (9,5mm et16mm à venir...) se fait selon 2 procédés. Une version rapide et allégée se fait en faible résolution (PAL 720x576pixels) par un procédé OdO (objectif dans objectif) avec une caméra HDV qui capture le son et l'image. Elle est en voie d'abandon pour la production, au profit du scan HD avec le PHIpi télécinéma©. Néanmoins, les films super 8 sonores passeront une fois dans chaque système, pour capture du son par un projecteur super8 sonore Sankyo, et recalage par la suite au montage. Phiservice peut finaliser et lire des MiniDVD Sony, au cas où vous n'auriez plus de caméscope adapté, et possédez des miniDVD non finalisés et donc irrécupérables. Ensuite, Phiservice peut les copier pour vous, ou vous restituer vos propres DVD rendus lisibles. Phiservice transfère aussi les cassettes audio.