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Les Drones commencent à trouver leur place

  • Phiservice
  • 18 avr. 2019
  • 2 min de lecture

Comme toujours, toute nouvelle avancée technologique apparaît comme la panacée. En leurs temps, le GPS, le laser, la "3D" (imagerie comme impression) ont été des arguments pour nous vendre des "solutions miracles". Mais on revient vite au réalisme. Pour la prise de vie aérienne topographique, qui intéresse Phiservice, on constate rapidement que beaucoup de drones, même "professionnels", ne sont que des gadgets coûteux, et qu'un bon vieil avion avec une chambre moyen format reste compétitive dès que les surfaces sont importantes, les accès difficiles, et autres difficultés cachées inaccessibles aux profanes. Les drones ont donc une place dans la véritable photogrammétrie. Je dis "véritable", parce que ce mot est un peu galvaudé ces derniers temps: - Prendre des photos aériennes, en tirer un modèle de terrain en 3D, et draper l'image, c'est une des facette de la photogrammétrie, mais ce n'est pas tout. Très rapidement, on a pu constater de grosses lacunes dans la capacité de traitement des données, par les pilotes de drones et les techniciens auto-proclamés "photogrammètres". Le métier de Phiservice, c'est justement tout ce que ne savent pas faire ces pilotes et techniciens. A chacun son métier. C'est pour cela que Phiservice n'a pas son propre drone professionnel, et n'a pas de pilote qualifié. Nous laissons ce travail à nos partenaires, dont c'est la spécialité. Aujourd'hui, nous commençons à cerner ce qui peut, ou ne peut pas être fait à l'aide d'un drone. En tout cas avec des résultats fiables et reproductibles. Ces mêmes techniciens, qui se disaient photogrammètres, semblent vouloir décréter qu'on ne peut pas avoir une précision inférieure à 10 cm sur des levés topographiques de drone. Ils ont tort. Il semble étonnant que ces gens se soient réunis pour en parler entre eux, sans prendre d'information auprès de ceux qui savent vraiment traiter de l'imagerie. La suite des événements sera un lourd travail de restitution photogrammétrique, démontrant que oui: dans certains cas, le drone va permettre de remplacer du levé terrain fastidieux, avec une précision suffisante, inférieure à 5 cm. PHISERVICE a déjà commencé. Le drone vient donc prendre des "parts de marché" aux topographes, et aux photographes aériens.. Et vient s'intercaler, dans les types de chantiers où l'avion vole trop haut et trop vite, et où le topographe a du mal à évoluer au sol. Il me semble, aujourd'hui, que le drone a trouvé sa place.


 
 
 

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Phiservice mûrissait depuis des années dans la tête de Jean-Noël THOMAS, et est réellement né en 2008, avec la nécessité de fournir une prestation de photogrammétrie à deux entreprises distinctes,

Depuis lors, Phiservice est l'un des principaux sous-traitants pour les cartographies de Nouvelle-Calédonie, et a comme client finaux le Gouvernement de Nouvelle-Calédonie, les trois provinces, les entreprises minières, et des agences environnementales.

Puis en 2010, Phiservice est devenue complètement autonome et a étoffé ses services, en y ajoutant le traitement de vidéos, films super8 pour les particuliers. Phiservice est aussi le principal sous-traitant dans ce domaine pour Photodiscount Nouvelle-Calédonie.

En 2015, l'impression 3D a fait son entrée à Phiservice avec l'acquisition d'une Ultimaker 2©, et la mise en place d'une extrudeuse pour fabriquer et recycler des filaments en Nouvelle Calédonie. Une seconde machine, une Snapmaker 1, qui permet la gravure laser et le fraisage numérique, a été ajoutée au pool impression 3D en 2019.

En 2018, Phiservice a créé un scanner pour films super8, rejoint en 2019 par un second scanner pour films 16 mm.

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